Pour cinquante ans passés depuis la Guerre du Kippour,
Un groupement islamiste, telle est son histoire,
Voulut, en paramoteur, survoler le territoire,
leur geste insensé déclencha bien des discours.
Ils prirent en otage, des locaux, ô malheur,
Leurs escapades folles semaient l’émoi dans l’air,
Des feux volants partout, une vision si amère,
Sur Gaza, des tourments, l’inquiétude en labeur.
Au-delà de ces faits, le conflit ne recule point,
Religieux, politique, en tout lieu, c’est commun,
Depuis 47, la discorde s’enracine sans fin,
Notre Cercle ici, ne se positionne point
Le gouvernement macronien s’engage, tel est le drame,
Prend parti pour Israël, jeu de diplomatie,
Tandis en France, un prof tombe, c’est la tragédie,
Évacuation des aéroports, un tumulte, une rame.
Palais royaux du Louvre et de Versailles en alerte,
Les médias dispersent les infos, scénario bien moite,
Décrédibilisent la gauche, renforce la droite
Les journalistes jouent leur rôle de tempète
Mais dans l’ombre se profile, une actualité plus dure
L’explosion des prix, matières premières en flèche,
Hydrocarbures, source de nos inquiétudes fraîches,
Le litre d’essence à 4€, une réalité future.
La Russie, l’Arabie, l’OPEP, une alliance,
Réduisent la production, en leur bénéfice immense,
Tout pour eux, rien pour nous, le silence qui danse,
Nos réserves stratégiques ? l’avenir en méfiance.
L’avenir, mystérieux, nous échappe, incertain,
Mais restons forts, unis, fidèles au destin.
Malgré les nuages noirs, reste digne lève toi
Dans l’adversité, notre cris alors : “Vive le roi !”